Histoire
Depuis plusieurs siècles et encore à l'heure actuelle, les Shaaribs sont traités en esclaves par les Solas dans de nombreuses contrées de Meridian. Souvent prélevés dans leur jeunesse, voire chatons, ils sont ensuite élevés par ceux qu'ils appellent les Maîtres afin de servir dans leurs maisons et palais. Ils sont appréciés pour leur dextérité dans les cuisines, mais aussi sur les champs de bataille. Traités comme des armes vivantes pendant les grandes guerres, ils sont désormais dévoués à des tâches moins violentes.Il n'est d'ailleurs pas rare de voir un enfant Solas se faire offrir un chaton Shaarib en guise de compagnon de jeu avec lequel il va grandir avant de se lasser de lui et de le relâcher.
Le berceau de la race des Shaarib est le désert de Zamyrr dans lequel ils sont les seuls créatures anthropomorphes à vouloir vivre. Il y a bien des caravanes d'humains à la bordure des dunes mais aucune ne s'enfonce dans ce sable blanc, brûlant.Il est raconté que leur naissance est due à un accident, lors d'une nuit, d'une jeune Solas qui se serait éprise d'un tigre. Celui ci était un dieu venu pour créer une nouvelle race, plus belle selon lui, plus puissante, plus habile. La jeune femme aurait été chassée dans ce désert, condamnée à un exil sans fin, jusqu'à la mort, pour que l'on oublie sa faute impardonnable, son péché, cet amour malsain.
Les seuls Shaaribs sauvages qui vivent encore dans ce désert restent dans leurs oasis et ne viennent pas se balader dans les autres contrées de Meridian. On ne sait que peu de choses sur eux véritablement, les plus répandus étant les esclaves ou anciens esclaves. Les vols de chatons ne sont plus d'actualité - à ce qu'il parait - et l'esclavage des Shaaribs tendraient à se perdre.
Dans le port de Jarthël, ils sont des mercenaires, assassins ou voleurs, et parfois marchands de matières illicites. Car en quittant le joug de leur maître ils se dressent souvent contre les codes, les lois, et la discipline. Ils aiment à recouvrer leur liberté, comme s'ils la devaient à leurs ancêtres. Mais certains restent d'honnêtes individus, préférant profiter de cette vie rendue pour la vivre le plus longtemps possible.
On parle dans les ruelles du Vivier d'un Shaarib portant le sobriquet de Griffe d'Argent. Il serait terriblement riche à force de soulager les bourgeois égarés dans le quartier le plus pauvre de la ville. D'aucun disent que sa fourrure est brune, d'autres qu'il ressemble à un léopard, et les derniers qu'ils ne l'ont jamais vu et encore heureux.
Caractéristiques physiques
Les Shaaribs sont ceux que l'on appelle vulgairement les hommes-chats. Ils ne sont pas très grands, entre 1m50 et 1m70 et possèdent une musculature sèche que l'on devine sous leur fourrure. Agiles, graciles, ils se déplacent avec légèreté et furtivité. Leurs pattes arrières sont constituées, à l'instar des chats, de coussinets qui amortissent merveilleusement bien le bruit de leur chute, ainsi que de griffes rétractiles. Quant à leurs mains, elles ressemblent à celles d'un humain mais équipées elles aussi de ces armes discrètes devenues usuelles pour les Shaaribs assassins. Leur robe peut aller du crème au noir, en passant par de nombreuses teintes naturelles. Les rayures, marbrures, tâches sont autant de moyens de les distinguer.
Ils vivent en général 70 à 80 ans pour les vieux et ne peuvent avoir de descendance qu'avec leurs semblables.
Caractère
De leur esclavagisme il en ressort des habitudes dans le comportement des Shaaribs. Ils parlent d'eux à la troisième personne et utilisent souvent leur prénom quand ils commencent une phrase. Ils sont méfiants, fuyants, et assez farouches au premier abord, préférant se prévenir de toutes les autres races. Mais sur le long terme, ils s'avèrent dignes de confiance et sont d'une fidélité exemplaire envers ceux qu'ils respectent.
Croyances
Le dieu Tigre à l'origine de leur race est pour eux incarné par la lune elle même et par son cycle qui dirige des rituels dans la vie des Shaaribs.
Ils l'appellent délicieusement Mirage. Lorsque Mirage croit, les naissances ne sont pas de bonne augure et les chatons de ces portées étaient par le passé sacrifiés. Bien souvent les Shaaribs attribuent leurs malheurs à une Lune croissante. Quand elle décroit, la joie revient, et le bonheur aussi. Car lorsque Mirage disparaît totalement, tous les Shaaribs sont aussi noirs que la nuit et peuvent se transformer en ombre.
Par ici vous trouverez plus d'infos sur la façon dont les shaaribs s'occupent de leurs morts ou s'unissent.
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Jouer un Shaarib
Il n'est pas très compliqué d'incarner un Shaarib : pensez à parler de vous à la troisième personne, d'utiliser votre prénom en tant que sujet de votre phrase. Pensez à nos amis les félins pour donner du caractère à votre Shaarib : aime t'il se prélasser au soleil, jouer avec des petits objets entre ses griffes ? Attention, n'allez pas jusqu'à ronronner, cela serait très mal vu en société. Le Shaarib est la race idéale pour une personne désirant jouer un assassin discret, un détrousseur de poches, un trafiquant de drogues. Mais il peut aussi vous permettre d'interpréter un pirate sanguinaire ou une honnête tavernière.
Les Shaaribs sont une race inspirée des Khajiits dont vous pouvez copier l'apparence.
Choisir son nom de Shaarib
Comme ils viennent du désert, les Shaaribs ont des noms avec des consonances guturales, pensez à de l'arabe par exemple. Il arrive cependant que certains se retrouvent affublés de noms plus précieux, à l'instar des Solas, car ils étaient un de leurs esclaves. Par contre ils n'auront jamais de nom de famille.
