
Diverses représentations de Kayhar

Les Dieux Nokks






Diverses représentations d'Itoka
Itoka, la mère
Symbole : Une paire d'ailes blanches. La neige est vénérée aussi par les Nokks de tous les horizons car elle est le tombeau de leur mère.
Le Culte :
Qui du Nokk ou de l'oeuf était là en premier ? D'où provient cette race volatile qui a perdu sa capacité de vol ? De quelles autres races déjà présentes dérive t'elle ou alors, a t'elle été déposée là, sur Meridian par une puissance extérieure ? Les Nokks, de part leur intelligence profonde et leur immense reflexion, comprennent dès leur plus jeune âge le concept de l'évolution de leur espèce : ils savent que leurs semblables ont des plumes de couleurs différentes en fonction des climats. Dans les forêts denses de Filiandel ils peuvent revêtir des robes turquoises, enflammées, et sur les plaines glacées de la Bordure Chauve on trouve des bruns, des blancs, des noirs qui se confondent avec le décor.
Ainsi les Nokk considèrent que leur forme originelle était celle d'un immense oiseau, avec des ailes d'une envergure gigantesque, aux plumes blanches venus du froid. Car dans les régions froides, sans concurrent direct, ils purent s'épanouir et rapidement, n'eurent plus besoin de voler. Itoka la mère est la dernière à avoir pu étendre ses ailes et survoler le monde. Elle aurait constaté que des territoires restaient sauvages, accessibles à ses poussins et elle aurait déposé chacun d'eux en différents endroits de l'actuel territoire Nokk avant de venir mourir dans le froid.
Expressions liées :
« Aussi blanche qu'Itoka. » : Se dit d'une mère très protectrice envers ses enfants.
« Que la neige tombe. » : Pour souhaiter bonne fortune aux autres ou à soi même.
« Garde tes ailes ouvertes » ou « N'oublie pas de voler » : Phrases communes chez les Nokks pour se signifier de prendre soin des leurs et de leurs semblables avant tout.




Diverses représentations de Maazal
Maazal, le protecteur
Symbole : Une patte d'oiseau à 4 serres avec une goutte de sang au bout de l'une d'elle.
Le Culte :
Après qu'Itoka eut rejoint la neige dans le grand Nord de Meridian, un autre ancêtre des Nokks s'est illustré. Les hommes-oiseaux devinrent une proie pour les autres races, les chassant pour leurs plumes avant tout, trop ravis de se faire des coiffes, décorations, avec les immenses panaches colorés. Venu du Sud cette fois ci, Maazal au contraire d'Itoka était couverts de couleurs splendides. Des rouges, des verts, des bleus sur le dos, un col d'or, et une crête immense d'un turquoise magnifique. Il était plus grand que ses frères, sa carrure plus imposante. Il devint une légende chez les chasseurs de Nokk, LA créature que tous voulaient tuer pour récupérer les rémiges et les montrer avec fierté sur les marchés, dans les mondanités...
Alors Maazal se chargea d'appâter tous les malveillants. Il était si fort, son bec si tranchants, ses serres tellement acérées qu'il déchiqueta pas moins d'un millier de chasseurs de Nokks. Il valu à la race une réputation sanguinaire pendant des années, jusqu'à ce que certains comprennent qu'il ne s'agissait là que d'une défense. Alors les races cessèrent de chasser les Nokks, apprirent à connaître leur valeur. Maazal devint le sauveur, le protecteur, illustre ancêtre qui honora la race. A son décès les plumes de son corps furent gardées par les Nokks, réparties sur leur territoire, pour que chaque ville puisse en posséder.
Expressions liées :
« Regarde au Sud. » : Soit courageux
« Maazal te protège. » : Tu t'es mis dans un sacré pétrin !
« Azur danse avec Pourpre. » : En référence à la couleur bleue des plumes de Maazal se couvrant du sang rouge de ses ennemis. Cette phrase sonne comme une fatalité dans la bouche des Nokks, dénonçant le racisme.




Diverses représentations d'Amarok
Amarok, le descendant
Symbole : Une plume posée sur un livre
Le Culte :
Le dernier des ancêtres des Nokk est aussi historiquement le plus récent. Les Nokks racontent qu'un jour, dans les neiges éternelles, un œuf serait apparu, couvé par la glace, issu du néant. Et dans cet œuf un oisillon plus blanc que la glace, les plumes froides, aux reflets bleutés. Il serait comme naît des cendres d'Itoka. Un phœnix du froid. Amarok n'a jamais parlé, muet. Amarok est décrit presque aveugle, les yeux aussi pourpre que le sang. Ses serres, faibles, ne lui servaient pas à chasser. Par contre, il possédait des plumes si longues, des bras si amples, qui pu reprendre l'envol arrêté par la Mère. Il survola Héritage, traversa les océans, alla jusqu'à Thébaïde où il découvrit des races encore inconnues aux Nokks. Leurs ennemis naturels séparés par des kilomètres d'eau salée : les Shaaribs. On dit alors qu'Amarok rapporta la connaissance du deuxième continent avec lui, auprès des siens. Qu'il délivra la science à ses semblables, qu'il leur apprit les plantes, les animaux, les rites, les histoires de Thébaïde.
Alors Amarok le descendant devint l'incarnation de la connaissance pour les Nokks. Il est d'ailleurs un rituel que les sages, les Nokks de lettres, ceux qui exercent un métier où la connaissance est une vertu, observe fréquemment : le vœu de silence. A l'instar d'Amarok, ils se font muets pendant de longues périodes, jugeant alors que la paroles n'est sage que quand elle est utile. Se perdre en de vains mots n'est pas respectueux.
Expressions liées :
« Il est la langue d'Amarok. » : Se dit d'une personne très instruite, très sage, possédant de très -trop- nombreuses connaissances.
« Silence » : Pour demander le silence. (merci cap'tain obvious) Mais c'est un mot souvent employé par les érudits Nokks, même quand il n'y a aucun bruit, comme un appel à Amarok pour se concentrer.
« Que la mère vole auprès du fils » : Que ta descendance soit nombreuse et sage.
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