Les Dieux Humains
Veleyn
Déesse des Voyageurs
Symbole :
Veleyn est d'ordinaire représentée par une branche de lierre enroulée autour d'une corne. Les marins déforment souvent ce symbole en croisant la corne avec une ancre maritime. La couleur de Veleyn est le violet sombre.
Le Culte :
Déesse des Marins et des Navigateurs, plus généralement elle est la patronne du Voyageur. A Jarthël son culte est légèrement amplifié car la ville ne vit presque que de son activité portuaire. Mais dans le reste du monde Veleyn est priée pour les caravanes de voyageurs, pour ceux qui prennent les routes et ceux qui attendent les retours. Elle protège celui qui est loin de chez lui. Elle revêt l'apparence d'une belle femme Ascundë aux longues cornes enroulées, à la peau très claire, tirant sur le mauve et aux cheveux d'une blancheur laiteuse. Ses yeux sont souvent représentés complètement blancs, déité aveugle elle protège tous les expatriés sans faire de distinction. Les Hommes ont jugé que la race Ascundë est la meilleure représentante des apatrides et donner leur apparence à ce dieu était comme une absolue évidence pour eux. Les fidèles de Veleyn se doivent de protéger leurs pairs aux cours de leurs voyages en Meridian. Ainsi ils ne tolèrent pas et rejettent violemment toute forme d'esclavage. Pour eux chaque voyageur est égal et se doit donc d'être respecté aux yeux de la Déesse. Enfin, ils se doivent de partager les connaissances qu'ils découvrent dans les pays lointains, donc souvent les fidèles de Veleyn sont aussi des saltimbanques, des chanteurs, des conteurs dans les caravanes de voyageurs. On les prend parfois pour des amuseurs publics car leurs histoires sont rocambolesques mais elles se doivent d'avoir un fond de vérité pour la transmission des savoirs.
Clergé :
Tout le monde mais essentiellement les voyageurs.
Commandements :
* Voyagez le plus possible et découvrez de nouvelles terres.
* Ne laissez jamais un autre voyageur dans la difficulté, aidez le quoi qu'il vous en coûte.
* Respectez tous vos compagnons de voyage, ainsi ne tolérez jamais l'esclavage.
* Partagez vos découvertes avec vos semblables.
Expressions liées :
« Pour savoir prier, il faut avoir voyagé. » : Proverbe des fidèles de Veleyn.
« Effleurer les cornes de Veleyn. » : Entrevoir un retour auprès des siens, un succès dans son voyage.
« Tu verras les pupilles de Veleyn. » ou « Yeux dans les yeux avec Veleyn. » : Malédictions lancées par les fidèles de Veleyn.
« Fais danser Veleyn et Laïsha » : Raconte nous l'histoire de ton voyage, apprends nous les connaissance que tu as découvertes sur les terres lointaines.
« Que mes pas te glorifient ! » : Les fidèles scandent cette phrase quand ils voyagent pour s'attirer la protection de Veleyn sur le trajet.
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Empyr
Dieu Guerrier protecteur des Humains
Symbole :
Un bouclier estampillé d'un E majuscule, croisé d'une épée à la garde couverte de rubis. Ou une enclume sur un fond uniforme. La couleur d'Empyr est le rouge carmin
Le Culte :
Empyr est le fondateur déifié du monde Humain. Il est vénéré à la fois pour sa puissance militaire et pour le symbole d’unification qu’il représente ; la synthèse de tous les intérêts conflictuels et les différents groupes de pouvoirs au sein du monde humain. Empyr est un Dieu vengeur et protecteur de l’humanité. Il enflamme le cœur de ses adeptes et les façonne pour les transformer en armes destinées à combattre les intrigues de Meridian. Sur Meridian, le culte d'Empyr est universellement reconnu. Chaque jour de fête toutes les classes sociales se retrouvent dans ses Temples pour l’office. Les Temples d'Empyr sont souvent le point focal des communautés et Jarthël ne déroge pas à la règle ; ce sont leurs Prêtres qui préparent les rituels saisonniers, qui conseillent les gens du peuple, forment des chorales et organisent les milices locales destinées à la défense du Faubourg, quartier principalement Humain de Jarthël.
Clergé :
Tout le monde
Commandements :
* Obéissez aux ordres de votre supérieur.
* Débusquez et exterminez les pratiquants d'une magie corrompue, où qu’ils se cachent.
* Défendez votre honneur à chaque fois qu’il est mis en doute.
* Soyez franc et honnête. La tromperie et la ruse ne sont pas dans les manières d'Empyr.
* Travaillez à maintenir l’unité du monde Humain, même au prix des libertés individuelles et de votre propre vie.
Expressions liées :
« Je suis le métal, Empyr est le marteau. » : Utilisé pour montrer sa soumission à la volonté d'Empyr.
« La bonne enclume ne craint pas le marteau. » : Suivez les préceptes d'Empyr à la lettre et vous serrez protégé du mal.
« Aussi infaillible que la saucisse d'Empyr. » : Une expression obscure d’origine inconnue et à la signification douteuse.
« Prend la route de l’Est. » : Invocation de courage chez les cultistes d'Empyr
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Kayhar
Dieu des morts et des rêves
Symbole :
Un astre à moitié lune et à moitié soleil, blanc d'un coté et noir de l'autre, symbolisant l'alternance entre la vie et la mort, l'éveil et le sommeil. Il porte donc les deux couleurs du blanc et du noir.
Le Culte :
Kayhar est le Dieu des morts et non de la Mort. Il règne sur le Monde d'En Bas. Toutes les âmes des morts lui appartiennent et il s'assure qu'elles soient guidées en sécurité vers son royaume obscur. Dans leur sommeil, les dormeurs s'approchent des rivages de la mort et la mort est le futur qui attend tous les hommes. C'est ainsi que Kayhar est également le Dieu des Rêves et des Prophéties. En dehors des funérailles, la plupart des gens qui en appellent à Kayhar ne le prient que sous cet aspect. Seuls les défunts peuvent lui demander aide et protection, et les défunts ne prient pas. En apparence, Kayhar semble être un Dieu indifférent qui ne s’intéresse qu’à faire descendre tous les vivants dans son domaine. Mais ses prêtres savent qu’en vérité c’est un Dieu de bonté, car il protège les rêveurs et les morts en les mettant à l’abri dans ses royaumes. Son opposition féroce à la Nécromancie et les présages qu’il dispense sont autant de signes de sa bonté.
Clergé :
Tout le monde.
Commandements :
* Observez tous les rites funéraires et ceux de la veillée mortuaire.
* Dressez-vous contre les nécromanciens et les morts-vivants, partout où vous les rencontrerez et dans toutes les circonstances.
* Montrez-vous toujours respectueux et attentionné envers les défunts et leurs familles
* Soyez attentif à vos rêves.
Expressions liées :
« Sauvé par Kayhar. » ou « Il danse avec Kayhar. » : Décédé.
« Il a senti le souffle de Kayhar sur sa nuque. » : Il a cru qu’il allait mourir.
« Avec un rictus comme celui de ce vieux Kayhar. » : Avoir un visage macabre ressemblant à une tête de mort.
« Si vous courtisez la fille, vous rencontrerez le père. » : Tous ceux qui prennent le risque d’être fréquemment blessés (et qui visitent souvent les autels de Tessalie) finiront par se faire tuer (et feront donc donc la connaissance de Kayhar
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Tessalie
Déesse de la Guérison et de la Fécondité
Symbole :
Une colombe avec une larme. La couleur de Tessalie est le bleu pâle.
Le Culte :
Tessalie est la Déesse de la Guérison, de la Compassion et des Naissances et tout acte de bonté est supposé être accompli en son nom. C'est probablement la divinité la mieux aimée de l’Empire humain, puisque presque tous ses habitants passent par ses autels ou reçoivent les bons soins de ses Prêtresses à un moment ou un autre de leur existence. Du fait que le culte a toujours refusé de s’impliquer dans les fluctuations de la politique, il est devenu l’une des œuvres de charité favorites des riches aristocrates et marchands ; les Prêtresses se montrent remarquablement habiles à utiliser cette manne afin qu’elle profite au mieux à tous les nécessiteux.
Selon sa réputation, Tessalie écoute les prières de ceux qui sont dans la plus grande affliction et les aide car son amour est immense. Il arrive pourtant que les personnes dont les enfants, tombés subitement malades, et mort en dépit de leurs prières, n’en soient pas si sûres. On dit que Tessalie est la fille de Kayhar et qu’elle est là pour tempérer les rigueurs de la mort et celles de la justice par sa compassion. Comme elle ressent les souffrances de tout ce qui vit, elle est perpétuellement en pleurs.
Clergé :
Uniquement des femmes, les Prêtresses de Tessalie qui vouent leur vie à la déesse
Commandements :
* Abstenez-vous de tuer. (Tous les adeptes de Tessalie prennent cette obligation très au sérieux, quiconque l'enfreint est immédiatement chassé de l'Ordre.)
* Ne refusez jamais de soigner un suppliant qui en a vraiment besoin.
* Ne retardez jamais une âme lorsque l’heure est venue pour elle de quitter ce monde.
* Vaquez à vos occupations sans armes. Un solide bâton de marche est tout ce dont vous avez besoin.
* Ne gaspillez pas votre énergie pour vos plaisirs personnels.
Expressions liées :
«Mes larmes ne tariront pas pour ta douleur.» : Phrase utilisée pour démontrer la sympathie, généralement envers les malades.
«Elle a les mains de Tessalie.» : C'est une personne très gentille.
«Elle a les yeux de Tessalie.» ou « Tessalie voit à travers elle » : Dans la vie, elle ne voit que la douleur et la souffrance.
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Hornareth
Dieu des Voleurs, des Filous et de la Chance.
Symbole :
Le signe de l’index croisé avec le majeur. Faire ce signe constitue une sorte d’invocation ou de prière silencieuse et cela est supposé attirer la chance.
Sur les autels, son symbole est celui d'une pièce trouée. Sa couleur est l'or
Le Culte :
Hornareth est le dieu des filous, le saint patron des voleurs, celui qui vole autant pour le plaisir que cela lui procure que pour le profit qu'il en tire. Il est le jovial champion des opprimés, le fléau des m'as-tu-vu, le rôdeur nocturne. Rien ne vaut d'être fait si ce n'est avec panache et tout ce qui peut ridiculiser les autorités est une bonne chose. Son culte est populaire partout sur Meridian et dans toutes les couches de la société. Tous ceux qui pensent avoir été maintenus à un statut inférieur par la faute de la société, tous ceux qui vivent pour l'excitation du risque et tous ceux qui voudraient rendre justice aux pauvres mais détestent la violence sont attirés par le culte de Hornareth. Il possède plusieurs aspects bien différents. Pour la plupart des gens, c’est le Rôdeur Nocturne, Dieu des Voleurs et saint patron des filous et des malandrins. Il est également appelé le grand Mystificateur, celui qui veille sur les charlatans et les aigrefins, ou plutôt qui les inspire. Sous cet aspect, Hornareth peut également être considéré comme une puissance de la nature, la personnification de l’ironie mais également de l’illusion. En outre, il est le saint patron des jeux de hasard, des jeux d’argent et, plus que toute autre chose, de la chance. Enfin, Hornareth est aussi le Protecteur, le symbole du libérateur luttant contre la tyrannie, les despotes et prônant la révolution.
Clergé :
Tout le monde.
Commandements :
* Une pièce sur dix appartient à Hornareth.
* Hornareth désapprouve l’usage de la violence.
* Vis par ton esprit et non par ton épée.
* Un véritable fidèle d'Hornareth n’utilise que la dague ou le stylet, seuls les amateurs ou les lourdauds ont besoin d’une armure ou d’une épée longue. * Il vaut mieux vivre libre et mourir pour cela que souffrir l’oppression.
* Il n’y a pas de code d’honneur chez les voleurs, mais fiez-vous à vos frères et sœurs.
Expressions liées :
«Vous entendrez cliqueter les dés d'Hornareth.» : Dicton populaire qui signifie «s'engager dans une entreprise périlleuse».
«Il va dîner avec Hornareth.» : Il veut tenter sa chance.
«Il a les doigt croisés.» : Il est indigne de confiance.
«Qu'Hornareth te couvre de ses bienfait.» : Malédiction des adeptes d'Hornareth
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K'zartfissik dit Kazar :
Dieu des forêts, de la Nature sauvage et des récoltes
Symbole :
Un crâne de cerf, ou un crâne de renard. Souvent un crâne humain orné de bois de cerfs. La couleur de K'zartfissik est le vert sombre.
Le Culte :
K'zartfissik représente la puissance et la majesté de la nature, à la fois dans le monde physique de la pierre et du bois, mais également dans l’élan primal de la vie qui habite toutes les créatures. C’est K'zartfissik qui fait tomber la pluie et couler les rivières, c’est lui qui incite les animaux à se multiplier et qui fait croître les plantes. K'zartfissik représente la vigueur et la croissance sous toutes leurs formes, particulièrement dans les transitions qui nous font passer de l’enfance à l’âge adulte, lorsque l’énergie vitale est à son apogée. Il représente aussi le père nourricier des hommes et de la terre. K'zartfissik pousse les terres sauvages à se développer sans entraves, et se penche sur les champs, les vergers et le bétail des humains, stimulant la croissance pour que chacun ait de bonnes récoltes et qu’il y ait de la viande pour tous.
K'zartfissik est considéré comme un Dieu indifférent. À l’instar de la montagne et de la tempête, il est insensible aux préoccupations des mortels. Façonné par la nature, il revêt l'apparence d'un Fern sauvage, presque caricatural, couvert de plantes, d'écorces et de boue. Il est rare que les Hommes utilisent le nom complet de K'zartfissik, trop long et compliqué à prononcer. En général ils l'appellent K'zar (prononcé Kazar).
Clergé :
Les humains vivant dans des zones peu urbanisées essentiellement ainsi que les paysans.
Commandements :
* Les enfants de K'zartfissik s’offrent volontiers pour servir de nourriture et de sacrifice. Respecter et honorer le présent qu’ils font.
* Offrir un sacrifice, de grain ou d’un animal, à K'zartfissik une fois par mois lors d’une nuit sans lune.
* Ne pas s’habiller de métal ; privilégier plutôt les peaux des frères animaux.
* Être fier de sa force et de ses capacités naturelles. Éviter les autres fruits de la science.
* Chaque année, tous les Prêtres doivent passer sept jours et sept nuits dans la solitude, loin de toute civilisation, afin de communier avec la nature en vivant du produit de leur chasse.
Expressions liées :
« Par les dents de K'zartfissik ! » : Une imprécation utilisée dans une situation pénible et inconfortable.
« Par la terre, l’arbre et les os. » : Serment courant chez les adeptes de K'zartfissik.
« Puisses-tu te désaltérer au nectar de K'zartfissik. » : Bénédiction pour les mères pleines d’espoir.
« Tu as les cornes dures comme K'zartfissik! » : Expression utilisée pour suggérer qu’une personne se comporte mal.
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Laïsha
Déesse de la Justice et de la Connaissance.
Symbole :
Un renard sur un parchemin à moitié déroulé, ou une épée croisée sur un livre. La couleur de Laïsha est l'orange
Le Culte :
Malgré sa vocation à maintenir l’ordre, la loi et la justice, la hiérarchie du culte n’est pas très formelle. Il est constitué d’un réseau de petites cellules implantées dans les grands centres de la civilisation, essentiellement dans les quartiers consacrés aux domaines de l’érudition et de l’éducation, ou ses Prêtres dirigent ou financent des universités afin de promouvoir l’enseignement et le savoir. Les membres du culte de Laïsha servent en tant que conseillers dans bien des cours seigneuriale, et dans certaines localités, comme à Jarthël, ce sont eux qui exercent le pouvoir judiciaire et s’efforcent sans relâche de faire appliquer la loi. Certaines cellules particulières ont parfois des objectifs différents, mais elles sont toutes animées d’un même désir : préserver la connaissance. Le culte s’efforce d’acquérir autant de manuscrits que possible, et sur tous les sujets, afin de rassembler le savoir dans ses gigantesques bibliothèques et de pouvoir restituer une partie de ce savoir aux communautés qu’il soutient. Chaque guerre amène son lot de destructions, anéantissant des réceptacles de connaissances, privant les générations futures de pans entiers de l’érudition humaine. Par conséquent, lorsque de pareilles menaces se profilent à l’horizon, les fidèles de Laïsha sont prompts à se porter au secours des autres Hommes et n’hésitent pas à monter en première ligne pour mettre les parchemins et les grimoires en lieu sûr, allant parfois jusqu’à enjamber des blessés hurlants pour parvenir plus rapidement à leur but.
Clergé :
Tout le monde mais essentiellement des érudits, scribes, personnes lettrées.
Commandements :
* Préservez la connaissance, car elle constitue le fondement de toute civilisation.
* Tous les savoirs ont une égale importance.
* Préservez votre jugement de toute peur et de toute faveur.
* Arbitrez les disputes lorsque vous le pouvez.
* Ne vous laissez jamais utiliser comme instrument de l’injustice ou de l'hérésie.
* Le combat est un dernier recours, mais ne craignez pas de manier l’épée de justice.
Expressions liées :
« Dis la vérité. », « Sois la vérité. » : Échange d’adieux courant chez les cultistes de Laïsha. La première est prononcée par le premier interlocuteur, et la deuxième par le second.
« Embrasser la renarde. » : Jurer devant Laïsha en embrassant le symbole sacré d’un Prêtre. Également utilisé comme une malédiction ou un juron.
« L’affaire est lourde. » : Expression avertissant d’une situation déséquilibrée.
« La Parole triomphe du Glaive. » : Proverbe du culte de Laïsha.
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Zephaym
Dieu de l'Ivresse
Symbole :
La cuillère et le pinceau croisés. Le luth ou la harpe peuvent aussi être ses symboles. Zephaym n'a pas de couleur définie, il est la joie et donc toutes les couleurs lui vont bien au teint.
Le Culte :
Zephaym est le dieu de l'Ivresse mais ne vous y trompez pas, il n'est pas le saint patron des ivrognes seulement. Par Ivresse entendez les plaisirs de toutes les natures qui enivrent tous les sens et font perdre la tête aux plus sérieux et aux plus coincés. Certes l'alcool est au premier rang des péchés incarnés par Zephaym mais pas seulement. Il est aussi le dieu de la bonne chère, de la fête, du plaisir du corps et de toutes les dérives qui rendent les hommes et les femmes heureux. Il est ainsi prié par les putains, les alcooliques, les obèses, les bons vivants, les drogués. On le retrouve respecté dans tout le monde humain mais pour certain il incarne aussi la déviance, la dérive, l'excès. Les bien pensants le considèrent ainsi comme un faux dieu, créé par les faibles et les idiots pour justifier leur déchéance du monde des personnes "bonnes et justes". Chaque bordel, taverne, lieu de plaisir quel qu'il soit dirigé par un humain porte au dessus de son porche une cuillère et un pinceau croisés, symboles de Zephaym. Car au delà des plaisirs du corps il incarne aussi ceux de l'esprit. Les arts, la peinture, sculpture, la musique sont autant d'art qui réjouissent le dieu de l'Ivresse. Car la musique a déjà poussé des individus dans des états de transe parfois bien plus profond qu'un cruchon de vin.
Clergé :
Tout le monde
Commandements :
* Faites de chaque instant un moment meilleur que le précédent.
* Tous les sens se doivent d'être honorés, n'en oubliez aucun quand vous dansez avec Zephaym.
* Les fidèles de Zephaym ne sont jamais dans l'excès, ils préservent le plaisir et n'abusent pas des bonnes choses, ils savent que le trop est l'ennemi du bon.
* Faites de la joie du plus grand nombre votre objectif principal.
Expressions liées :
« Pour vivre, il faut vivre ! » ou « Boire, pisser et reboire ! » : Bien souvent les fidèles de Zephaym sont trop éméchés pour se rendre compte de l'absurdité de ces phrases et sont persuadés de leur profondeur.
« Un verre dans une main, l'autre sur ses reins. » : Expression générale de satisfaction qui clame le bonheur. S'emploie simplement pour signifier que l'on est heureux.
« A trop jouer du luth, on oublie de voir le jour se lever. » : A trop s'enivrer, à aller trop loin dans les plaisirs, on risque de mourir. Ici le luth représente Zephaym et le jour est associé à Kayhar dont le symbole est l'astre.
« Boire avec Zephaym. » ou « Chanter avec Zephaym. » : Profiter du moment.
« Créé avec le sang de Zephaym. » : Se dit d'une œuvre extrêmement belle.
©2018 Avelhia