
Etablissement de Jarthël
La Banque des Cinq est légendaire de part le monde de Méridian. Elle détient les fortunes de Jarthël, parmi les plus grandes du monde connu. Dans la bâtisse gardée nuit et jour par une garnison armée se tiennent différentes salles du trésor dont les fondations ont été renforcées par des dalles métalliques après le cambriolages des Rats putrides, une guilde de la souricière désorganisée depuis.
La monnaie possède peu ou proue la même valeur qu'ailleurs en Méridian. En effet, pour l'époque une pièce d'or équivaut à une pièce d'or, si elle fait le même poids et qu'elle n'est pas remplie de plomb ou de fer. Les banquiers de Jarthël appartiennent à une élite formée pour déjouer les faussaires, et identifier très rapidement les monnaies factices.
Dans l'établissement se situe une presse dont l'accès est limité à trois personnes qui ont les clés des sceaux des Cinq :
- une main à cinq doigts dressés sur la pièce de cuivre
- une fleur à cinq pétales sur la pièce d'argent
- cinq cercles entrelacés sur la pièce d'or
- un j majuscule surmonté d'un trémas ( ¨ ) sur l'autre face pour le nom de Jarthël
Il est coutume de récupérer les pièces des nouveaux venus pour les échanger contre celles de Jarthël alors que les monnaies étrangères sont fondues, ou refrappées à la couleur de la belle cité.
La Banque des Cinq appartient, comme le nom l'indique, au Conseil des Cinq. En ce sens, elle ne fait partie d'aucune confession, aucun culte, aucun autre royaume ou empire. Elle ne répond qu'aux Cinq et aux intérêts de la belle cité de Jarthël. Ses bénéfices servent directement à l'amélioration de la ville.
Elle prête de l'argent en quantité parfois déraisonnables aux yeux de certains, laissant à penser que la richesse dont les légendes parlent n'est même pas encore à la hauteur de la réalité.
Certains s'engagent à vie à emprunter l'or de Jarthël, aux risques de voir leur propre vie vouée à la cité pour rembourser leur dette.
Dans le passé un royaume humain s'est tellement endetté auprès de la Banque des Cinq que le courroux du Conseil s'est montré sans merci. Ce royaume, ses dirigeants, mangent les pissenlits par la racine, et leurs demeures ont été pillées, et la dette a été remboursée par le sang, l'or, et les terres. Depuis ces territoires ont été revendus à d'autres régents.
Cette histoire n'est qu'un exemple de la puissance tentaculaire de la Banque des Cinq, appuyée quand cela sert le peuple, par des guildes telles que Dorian la borgne, ou les Marchands Pourpres.
En effet, les prêts lucratifs de la Banque servent souvent les desseins de ces deux organisations.
L'édifice détient ainsi une pièce dédiée aux registres qui, depuis que les premiers murs de la Citadelle sont sortis de terre, enregistrent toutes les transactions faites au nom de la cité. Elle a porté bien des noms : Les Ors de la Baie, L'Ethérée Fortune, L'Office du Trésor,... Et lorsque le gouvernement de la ville s'est organisé autour d'un conseil constitué de Cinq membres, un issu de chaque quartier, elle a pris le nom de Banque des Cinq, le plus renommé jusqu'à lors.
Grâce à ces registres des mandats peuvent être tracés, ainsi que les dettes rattachées à la Banque.
Sont suivis alors ces derniers par des parchemins, des actes signés de la main d'un des banquiers assermenté de la Banque des Cinq, et tamponné au sceau du 5 de Jarthël.
Enfin, la plupart des Jarthëlois ne mettront jamais une botte dans la Banque des Cinq. En effet, elle est essentiellement le siège de transactions importantes, entre riches notables, ou marchands ventripotents. La vie dans la cité portuaire s'organise surtout en dessous de matelas, trocs et arrangements amiables.